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 JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE

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gigicats
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gigicats


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JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Empty
MessageSujet: JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE   JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE EmptyMer 27 Juin - 21:10

JAPON

AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Img_7010




Aokigahara (青木ヶ原), est une forêt qui s'étend à la base du Mont Fuji, au Japon. Du fait de sa grande étendue, 35 km²,

elle est aussi connue sous le nom de Jukai (樹海[color=#00e], littéralement « mer d'arbres »). C'est une forêt à l'histoire encore relativement jeune, datant d'environ 1 200 ans.

Située au nord-est du Mont Fuji, la majeure partie de la forêt couvre

l'emplacement d'une large coulée de lave qui a enseveli la région lors

de l'éruption de 864.Administrativement, elle se trouve sur les villages de Fujikawaguchiko et de Narusawa dans le district de Minamitsuru de la préfecture de Yamanashi.

Aokigahara est le lieu de la plupart des suicides se déroulant dans

la préfecture de Yamanashi (370 en 2005, 376 en 2006, 342 en 2007, soit

1 % des suicides au Japon dans cette préfecture), d'où un grand nombre d'histoires de forêt hantée.


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokiga10


En 1959, l'écrivain japonais Seichō Matsumoto a ainsi écrit une nouvelle, Nami no tō (波の塔[color=#00e], littéralement « pagode de vagues »),

dans laquelle il suggère qu'elle est un endroit idéal pour mourir en

secret et sans que l'on puisse retrouver la dépouille du défunt.


En 2004, Tomoyuki Takimoto (瀧本 智行, Takimoto Tomoyuki[color=#00e]) réalisa le film Ki no umi (樹の海[color=#00e],

lit. « Mer d'arbres ») sur ce lieu. Il raconta aux journalistes que durant les repérages pour le film,

il trouva un portefeuille contenant 370 000 yens (environ 2 300 euros) laissant ainsi supposer qu'Aokigahara est un terrain propice pour la chasse aux trésors.



Située au pied du Mont Fuji, la forêt Aokigahara attire chaque année de

nombreux Japonais décidés à mettre fin à leurs jours.

Les autorités peuvent y retrouver jusqu’à 100 corps par an. La faute au feuillage

dense qui facilite les disparitions et complique les recherches mais aussi à un roman paru en 1960,

de Seichō Matsumoto

qui met en scène un suicide à cet endroit. En deux décennies, le géologue Azusa Hayano

a trébuché sur une centaine de corps ou squelettes habillés.

Quand il croise des individus dans la forêt, il arrive à savoir quand

ceux-ci sont là pour commettre un suicide et tente alors de les faire changer d’avis.



Parfois, il voit une poupée clouée à un arbre :



l’expression d’une détestation de la société, décrypte-t-il.

D’autresfois, il tombe sur des messages laissés par des personnes qui ont mis

fin à leurs jours, comme celui-ci : [i]« Ne me cherchez pas »


. A l’entrée de la forêt, un panneau posé par l’Association pour la prévention du suicide, qui dit :

« Votre vie est un don précieux de vos parents. S’il vous plaît, pensez à vos
parents, à vos frères et sœurs et à vos enfants. Ne gardez pas vos
problèmes pour vous, parlez-en. »


Certains renoncent finalement, d’autres hésitent (comme en témoignent les tentes vides) tandis que

plusieurs dizaines choisissent d’en finir. Au Japon, le suicide est très

souvent une conséquence de l’isolement social facilité notamment par

Internet. Il n’a plus rien à voir avec le seppuku (ou hara-kiri) des samouraïs.



Le Reportage :

ATTENTION CE DOCUMENTAIRE PEUT HEURTER LES PLUS JEUNES !


en attente ! soucis d'integration !dsl
voici un lien vers une version sous -titré francais :
http://www.spi0n.com/la-foret-des-suicide-au-japon-aokigahara/

quelque photos de la foret:

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-lava-path-900x455


Étant une forêt reposant dans l’ombre du Mont Fuji, Jukai a été

nourrie par une épaisse couche de lave. Elle s’est formée sur des

milliers d’années, ensemble avec des grottes qui ont été aussi créées

par l’éruption du Mont Fuji appelée “Zyougann”. Maintenant ces grottes

ont été développé en attraction touristique, alors que la forêt, elle,

s’est fait connaître en tant que meilleur endroit pour se suicider.

Deux livres ont contribués à sa renommée; “The Complete Manual of Suicide”

et “Nami no To”.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-fuji-san-and-jukai-900x522


Le premier introduit objectivement les différentes manières

d’en finir avec la vie. Et bien-sûr, mourir à Jukai est hautement estimé

par aussi bien l’auteur que ses lecteurs. Le second livre est un roman

une triste histoire d’amour entre une femme mariée et un procureur plus

jeune. Leur histoire, toutefois, se finit en paix à Jukai.

Ce roman, riche d’une grande valeur littéraire et d’une atmosphère féérique autour

d’un amour impossible, éveilla les compassions. Résultat, plusieurs

corps y furent trouvés ensemble, avec l’un de ces livres.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-bones-900x600


Heureusement, aucun de ces deux livres ne se trouvèrent dans nos sacs

à dos quand nous nous dirigeâmes vers ce lieu mythique. C’était le

moment le plus chaud de la journée quand on se retrouva au parking.

Échouant à trouver des voitures abandonnées par les suicidaires, nous

aperçûmes toutefois un petit camion rempli d’outils et d’échelles, au

côté d’une voiture de police. Probablement prêt à pénétrer la forêt et y

sortir des corps au besoin.



Ne souhaitant pas nous perdre d’emblée, on se dirigea plutôt vers

l’entrée principale. Le peu de touristes disparaissèrent bien vite

derrière l’entrée menant aux grottes, nous laissant alors dans la plus

grande paix. Nul se trouve sur le chemin, même pas de bruit d’insectes.

Seul une chaleur incomfortable s’élève du sol, comme si la lave courrait

toujours en dessous.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-to-the-caves-600x900


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-dangerous-soil-600x900


Cette forêt est Jukai, et aucune autre. La densité de la flore bloque

complètement la lumière du soleil et le vent, effrayant la plupart des

animaux, mais pas nous. Nous continuâmes sur le même chemin, jusqu’à une

autre entrée non loin de là, un peu moins officielle celle ci :

Entrée interdite”.

Un second panneau “Caméra sous surveillance” s’y

trouve aussi (à en juger par le fait qu’il n’y a aucun lampadaires, et

rien à part les arbres, on peut assumer que les Japonais savent déjà

comment utiliser la lave afin de produire de l’électricité).

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-fence-900x437


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-no-entry-900x525


Suivant les 10 mètres après l’entrée de la zone interdite, nous

aperçûmes des gardes en patrouille, un énorme chien aux talons. Ils nous

aperçurent aussi, ça ne fait aucun doute, mais probablement plus

intéressés dans l’inerte, ils nous ignorèrent. Pénétrant dans la mer d’arbres,

nous trouvâmes rapidement des rubans attachés aux arbres. Deux rubans

en fait, en parallèles, marquant soigneusement une route commune vers l’enfer.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-guard-900x524


Nous les suivâmes alors. Au début ce fut une marche facile, rien de

très inhabituel à part un silence angoissant et la même chaleur

étouffante provenant du sol. Jusqu’à ce que nous arrivâmes soudainement à

un carrefour de rubans et de cordes de toutes les couleurs, bifurquants dans différentes directions.


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JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-mossy-trunks-679x900


Nous nous séparâmes alors pour suivre différentes pistes, et c’est là

que la marche tranquille devint bien plus compliquée. Le sol n’est plus

rien d’autre qu’une toile composée d’un méli-mélo de racines les unes

sur les autres, de rochers et de feuilles mortes. Avec de petits pieds,

il est facile de tomber dans les trous cachés par ces feuilles, de se

cogner contre les rochers les jouxtants et de s’y enliser. Néanmoins les

cordes continuent toujours, rien ne les arrêtant. Ostensiblement, ceux

qui sont prêt à en finir avec la vie se plaignent moins que moi.


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-roots-web-900x600


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Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans les profondeurs de la

forêt, les cordes deviennent moins nettes et moins soignées. Un peu

comme si ils avaient perdu patience, ils laissent maintenant traîner

chaotiquement les cordes par terre. Parfois, celles-ci disparaissent

pour réapparaitre quelques mètres plus loin; ou se retrouvent enroulées à

l’infini autour d’un tronc, ou bien encore le ruban est complètement

abandonné. Sont-ils effrayés, hésitants ? Impossible de ne pas partager leurs émotions.

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Les pistes sont de plus en plus difficiles à suivre. Les deux rubans

du début se finissent abruptement au milieu de nulle part. Les autres

vont dans des directions totalement opposées. On en suit alors une

nouvelle. Et une autre. Impossible de savoir où les pistes se terminent,

ou si elles commencent, c’est un véritable capharnaüm de rubans et de

cordes colorés. Après une longue randonnée dépourvue de sens, nous

décidâmes de reprendre le chemin du retour. Avec un partenaire qui a

grandit dans la forêt, il est heureusement difficile de se retrouver

perdu, même à Jukai où toutes les directions se ressemblent et où le

magnétisme de la lave fait tourner les aiguilles des boussoles.

Mais c’est alors que j’étais sur le point de ressentir la joie ne pas être tombé sur “quelqu’un” que… nous vîmes quelque-chose.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-dark-forest-900x600


C’était de la corde sur un arbre, avec une cravate, formant une

boucle parfaite. Quelques mètres plus loin, un autre arbre, avec une

corde du même type. Sauf que cette fois, c’est la ceinture d’une femme

qui a été utilisé. Il semblerait que ce couple l’ait réalisé au même

moment… Mais alors, pourquoi à distance l’un de l’autre ? Sont-ils ceux

que l’on suivait au début ? Étaient-ce des amoureux ? Quel était leur

histoire ? Malheureusement, rien ne nous a été laissé de plus.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-suicide-900x602


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JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-mossy-600x900


Sur le chemin du retour, suivant les rubans du début, je songeais à

nouveau au documentaire que j’avais vu à propos de Jukai. Celui-ci

disait que ceux qui marquent leurs pistes à travers la forêt sont ceux

qui hésitent encore, afin d’avoir un moyen de pouvoir retrouver leur

chemin au cas où. Je me demande si certains d’entre-eux sont revenus et quel serait leur ressenti.

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JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokihagara-fuji-san-900x600



La Légende et le mythe :


3 000 hectares est une surface qui, normalement, peut

être parcourue d’un bout à l’autre en marchant trois ou quatre heures.

Et pourtant, dans cette étrange forêt, la tâche est impossible !

La légende dit que ceux qui se sont engagés dans cette mer végétale n’en

sont jamais revenu. Aujourd’hui encore, beaucoup de randonneurs perdent

leur chemin. Leurs squelettes, ou leurs corps à moitiés dévorés par

« quelque chose », sont régulièrement retrouvés dans cette forêt profonde

et obscure. Aussi, ceux qui partent à la recherche de ses corps disparus

ou pour élucider le mystère de ce lieu se perdent à leur tour.

Une vieille légende dit aussi qu’un grand nombre de chauve-souris vivent

ici. Elles attaquent les promeneurs et tentent de les étouffer en leur couvrant le visage.




Dans cette forêt, votre boussole perd le nord en vous indiquant le sud ou bien avec un

écart de 90 degrés par rapport au nord. D’autres affirment que si vous

suivez les indications de votre boussole, vous tournez en rond revenant

ainsi à votre point de départ. Des dysfonctionnements provenant des

outils de mesure digitaux ont aussi été remarqués.



Aokigaharaest si dense que la lumière du soleil y pénètre très difficilement.

Nombreux sont ceux qui affirment qu’il vous est impossible de vous

diriger avec le soleil, car si vous levez la tête, vous ne voyez qu’une

petite parcelle du ciel. A cause de la densité du feuillage, les GPS ne

fonctionnent pas, bien que quelques personnes aient prouvé le contraire avec un GPS de meilleure qualité.


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_caverne_sb

Étant très similaire, le paysage crée, dans votre esprit, une distorsion du

sens de l’orientation. De ce fait, les différentes directions qui

s’offrent à vous se ressemblent toutes. Si vous regardez devant vous

pour marcher droit, vous risquez fortement de glisser et de chuter : le

sol paraît solide alors qu’en vérité, il se trouve souvent à 30 ou 40 cm

plus bas, sous un tapis de racines et de feuilles, lesquelles créent

une toile donnant l’illusion d’un terrain parfaitement plat.



Aussi, cette forêt possède de nombreuses cavités énormes et profondes, formées

par la nature même de sa base qui n’est que lave. Ces crevasses ouvrent

largement leurs gueules sous la mousse et la végétation. Il est très

facile de chuter à l’intérieur et de vous retrouver avec horreur, face à

des squelettes qui moisissent là depuis fort longtemps. Aucune issue,

ni aucun sauvetage n’est possible si vous êtes seul. Notons que

d’étranges cavernes se terrent dans le sol de cette forêt. Plus

étonnant, elles sont prisonnières des glaces y compris l’été.

Elle serait le lieu de nombreux suicides, d'où un grand nombre d'histoires de forêt hantée...



Forêt du suicide

C'est cette dénomination qui est la plus souvent utilisée pour la désigner,

Aokigahara étant le premier endroit au Japon en terme de suicides et se plaçant même

au second rang au niveau mondiale
(après le Golden Gate Bridge).


En effet, ce lieu sinistre attire les déçus de la vie comme un aimant

et certaines années de "pic suicidaire", on arrive au résultat

effroyable d'une centaine de cadavres découverts (cependant, les

chiffres qui sont présentés tous les ans sont forcément en deçà de la

réalité, puisqu'il est impossible de découvrir tous les corps dans cet

espace sauvage et, comme dit plus haut, pas toutes les victimes ont

souhaitées mourir...). Afin d'en trouver le plus grand nombre, un

"balayage des suicides" (sic) est organisé annuellement, qui

consiste en une association de policiers, pompiers et volontaires qui

parcourent la forêt à la recherche des corps, suite à quoi, en octobre,

les journeaux japonais publient des articles donnant le nombre ainsi que

des détails. Le graphique ci-dessous montre l'évolution de ce nombre

entre 1998 et 2003.




Nombre de cadavres découverts entre 1998 et 2003
JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_cadavres_1998-2003



JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Panneaux_suicide_sb

Aokigahara inspire un double sentiment aux japonais, un sentiment de peur d'abord

(nombreux japonais n'osent même pas prononcer ce nom) et de profonde

tristesse ensuite. C'est un haut sujet sensible pour le Japon et un

véritable fléau, contre lequel le gouvernement tente de remédier par

tous les moyens. Ainsi, des panneaux affirmant que la vie est précieuse

et que le suicide n'est pas une solution ont été installé aux entrées et

un peu partout à l'intérieure de la forêt, en plus de pancartes

demandant de ne pas dépasser certaines zones, sous peine de mort,

rendant l'endroit encore plus sinistre. Parmi ces panneaux, on peu lire

notamment des messages signées "Département de la prévention du

suicide, du genre :


  • "Votre vie est précieuse... Pensez à ceux qui vous aiment."

  • "Pensez-y encore fois. S'il vous plait, cherchez de l'aide."

  • "Contactez les urgences avant de décider de mourir. S'il vous plait, reconsidérez votre geste."


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Panneaux_zone_dangeureuse_sb

D'autres panneaux vous avertissent d'un danger mortel imminent en cas de dépassement des chemins balisés,

même sur une courte distance. Tomber dans une crevasse est un des

risques, ou bien vous égarer très facilement du fait de l'extrême

densité de la végétation et de la similitude de l'environnement, pour

ainsi finir comme "les autres". Sans compter du risque de se retrouver

nez-à-nez avec un squelette, un cadavre en décomposition ou un corps

fraîchement décédé... Pour en revenir au suicides, il y a quelque années

de cela, pour aller encore plus los dan la dissuasion, la photo d'un

pendu a été publié dans un journal, pendu qui n'avait plus de jambes,

sans doute dévorées par des animaux sauvages, ce qui a montré la

réalité - Aokigahara n'est, tout compte fait, pas un endroit si parfait
que ça pour mourir...


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Pendu_sb

C'est la nouvelle Kuroi Jukai ("Mer noir d'arbres"), écrit en 1959 par l'auteur nippon Seicho Mastumoto,

qui suggère pour la première fois qu'Aokigahara est "un endroit idéal pour mourir",

idéal dans le sens de secret, sans que l'on puisse découvrir la

dépouille du défunt. C'est donc a cet écrivain que l'on impute

généralement d'être le déclencheur, du moins en grande partie, des

nombreuses vagues de suicides que connaît cette forêt depuis les années

50. Mais c'est un autre auteur japonais, Wataru Tsutsumi, qui a façoné

en détail la démarche suicidaire suivie dans cette mer végétale avec son

roman éloquent "Le guide complet du suicide". Il décrit dans ce livre

les différentes façons de se suicider ainsi que les risques encourus par

chaque méthode et recommande de se pendre par la corde (la pendaison est la méthode la plus "populaire"

à Aokigahara, encore aujourd'hui, a tel point qu'on croise de

nombreuses cordes accrochées aux branches quand on s'y promène, vestiges

des sinistres événements ; la seconde méthode suivie est celle de l'absorption de somnifères,

se laissant ainsi aller à un sommeil éternel - comme avec les cordes,

des boîtes de pilules y sont toujours visibles... ). L'auteur indique

aussi très précisément les endroits de cette forêt maudite qui, selon

lui, sont les meilleurs pour éviter que l'on retrouve les corps et ainsi

conclure à une disparition mystérieuse. Avec la publication de son

ouvrage, l'auteur a directement contribué à l'augmentation du taux de

suicide qui touche cette forêt, les "nouveaux" suicidaires, en nombre de

plus en plus croissant, adoptant massivement la pendaison comme moyen

pour mettre fin à leurs vies et se trouvant souvent exactement aux

endroits indiqué dans le livre, celui-ci étant même présent à coté de la

dépouille dans de nombreux cas. Tsutsumi a donc participé indirectement

au suicide de nombreux japonais, peut-être pas dans leur choix de le

faire, mais dans la façon de le mettre en œuvre... Un autre japonais, le

cinéaste Takimoto Tomoyuki, fit à son tour beaucoup parler de la forêt
en 2004.

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Squelette_aokigahara_sb

Il réalisa le film "Mer d'arbres"à

l'intérieure même de cette dernière et raconta ensuite aux journalistes

qu'il y trouva, pendant les repérages du film, un portefeuille

contenant 370 000 yen (2300 euro à l'époque) laissant ainsi supposer qu'Aokigahara est un terrain propice pour la chasse aux trésors.

Il ouvrit ainsi la porte aux nombreux candidats à un enrichissement

facile et rapide, ce qui ne pouvait qu'alourdir le triste bilan des

morts suite à un égarement malheureux dans cette verdure vaste, dense et

mortelle...



Malheureusement, ce bilan ne cesse de croître avec

la grave crise économique qui frappe le monde actuellement, du moins

celui qui touche les morts par suicide. Les japonais ont

toujours entretenu une "culture" du suicide et celui-ci est encore vu

comme une façon très honorable de se sortir du chômage ou des problèmes

d'argent. Un reportage récent de CNN parlait justement de la

répercussion de la crise économique sur le taux de suicide au Japon et

du fait qu'Aokigahara est plus que jamais la destination préférée des

désespérés. Un japonais y été interviewé qui,

après avoir été licencié et avoir perdu son toit, a essayé de se suicider dans la forêt en se coupant les veines

(il a été trouvé par quelqu'un in extremis,à l'agonie).


Il explique :

"Ma volonté pour vivre a disparu. J'ai perdu

mon identité et je ne voulais plus vivre sur cette terre, c'est pour ça

que je suis allé là-bas. Vous avez besoin d'argent pour vivre et

supporter votre famille (...). J'essaye de ne pas y penser (au suicide),

mais je ne peux pas dire ‘jamais’. Pour l'instant la volonté de vivre

est plus forte, mais elle peut à tous moments être brisée en ces temps

durs...". S'il est amené a mettre fin à ces souffrances, il espère le

faire à l'intérieure la sombre forêt. Il y a énormément de japonais dans

ce cas, la perte d'emploi étant la motivation principale pour "franchir

le pas". Rien que pour le mois de janvier 2008, 2305 suicides ont été

enregistré au pays du soleil levant et ce nombre atteint les 2645 un an

plus tard, ce qui représente un augmentation de 15 % due à la crise (il

faut cependant noter que, contrairement aux idées reçues, le taux de

suicide au Japon n'est pas si phénoménale que ça et que,

proportionnellement à la population totale du pays, il n'est pas si

éloigné de celui de la France, par exemple). Avec la conjoncture

actuelle et les licenciements massifs qui se produisent

quasi-quotidiennement, Aokigahara n'est pas prête de se faire oublier

comme destination finale idéale...

Forêt hantée


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Yurei_sb

Les japonais sont profondément animistes et croient en l'existante d'une infinité d'esprits. Dans leur croyances populaires, si

une personne meurt dans un sentiment de profonde haine, colère,

tristesse, ou encore désir de revenge, son âme ne peut quitter ce monde

et continue d'errer, apparaissant aux personnes touchées par le sort ou à

ceux qui croisent son chemin. Ces âmes portent le nom de yurei

et ont été illustré à de nombreuse reprises par le cinéma d'horreur

japonais, le rendant le plus terrifiant de tous. Terrifiant, parce que

contrairement aux film d'épouvantes occidentaux, où le fantôme souhaite

quelque chose de précis pour pouvoir reposer en paix, les yurei sont souvent présentés comme ne voulant rien de spéciale,

si ce n'est toucher un maximum de personnes avec la malédiction et ainsi ôter le plus de vies possible

(dont l'exemple le plus célèbre est Samara du film The Ring, remake américain du japonais Ringu).

Par définition, les victimes de meurtres ou de suicides se prêtent particulièrement à ce genre de malédictions,

puisqu'ils meurent de manière violente, habitées par des sentiments propice aux futur yurei.

Avec le nombre de suicides commis à Aokigahara, on dit de cette forêt qu'elle y est l'antre.


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Illusration_arbres_sb
Ainsi, elle est considérée comme le site le plus hantée du Japon.

De nombreuses histoires font mention de personne qui ont été témoins d'effroyables apparitions fantomatiques,

sans doute les esprits des égarés et des suicidés. Arrachés à la vie beaucoup trop tôt par une mort violente,

JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_arbre_sb

ces fantômes vengeurs serrai condamnés a hanter la forêt pour l'éternité.

D'après les spiritualistes, les arbres eux-mêmes serrai imprégner d'une

énergie malveillante accumulée depuis des siècles. D'ailleurs même sans y

croire, les arbres donnent l'impression d'être vivants,

puisqu'ils ont poussé sur une terre incroyablement fertile (dont la

base est de la lave) et ont ainsi des racines de toutes formes,

s'apparentant parfois à des tentacules (on peut voir avec la photo de

droite l'exemple d'un arbre qui donne l'impression de pratiquement

marcher). L'énergie des arbres ainsi que les yurei ferraient

tout pour vous attirer et vous empêcher de quitter ce lieu maudit. Le

pouvoir d'attraction de la forêt a aussi été signalé par des militaires

du camp d'entraînement qui se trouve aux abords de celle-ci, qui

conseille de ne pas la regarder sous peine de succomber à son appel et de s'y retrouver sans le vouloir.


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Bras_cadavre_sb

Il y a une anecdote intéressante en se qui concerne les gardes forestier qui y travaillent.

Ils tombent parfois sur des cadavres en décomposition ou partiellement dévorés par des animaux,

souvent pendus. Quand cela se produit, ils les ramènent dans le grand refuge d'Aokigahara et les entreposent


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Sadako_sb

ensuite dans une pièce spécialement réservée à cette usage.

Cette pièce à deux lits - une pour le cadavre et une pour ... le garde.

Cela peut paraître surprenant, mais on raconte que si le cadavre est laissé seul dans la pièce, le yurei

qui l'habite se déplacera toute la nuit dans les dortoirs du centre par

l'intermédiaire du corps sans vie tout en criant. Un tirage au sort est

effectué pour désigner quel sera le garde qui veillera sur le mort et

dormira dans la pièce mortuaire. Cela montre à quel point ils y croient

et à quel point ils ont peur des âmes déchues - ils préfèrent dormir

près du corps, même si ce n'est pas agréable, plutôt que de prendre le

risque de croiser un quelconque yurei potentiel, dont l'existence est loin d'avoir été scientifiquement prouvée.

A noter aussi que les japonais qui se donnent la mort, par exemple suite à

la perte de leurs emplois, connaissent le "risque" de finir en yurei,

le suicide y étant particulièrement favorable (par définition). Ils

préféreront donc errer à jamais et hurler leur souffrance à travers le

vend, plutôt que de rester sans travail, considéré comme quelque chose

de "honteux".

En tout cas, s'il y a un endroit au monde où l'on peut croiser des yurei,

c'est bien dans la forêt d'Aokigahara. C'est la combinaison parfaite entre phénomènes paranormaux et la folie des hommes

(folies, parce qu'il n'y a que les hommes qui se suicides, même si les

animaux n'ont pas la perception de leur mort future, mais ça c'est un

autre débats...). Il doit bien y avoir quelque chose, quelque chose de

surréel. D'ailleurs, la majorité des visiteurs, croyant aux fantômes ou

pas, font état d'une atmosphère très sinistre, de quelque chose de

pesant. Mais si les yurei sont tels qu'ils sont présentés dans les films japonais,

alors Aokigahara est le plus terrifiant endroit qui existe sur terre...



Forêt de l'adrénaline



C'est bien connu, l'être humain aime avoir peur, c'est un sentiment qu'il

recherche. Une peur raisonnée et modérée de l'inconnu permet une

certaine ouverture d'esprit et peut devenir facteur d'exaltation de la

curiosité, de la recherche. Aokigahara est l'endroit idéal pour les chercheurs de sensations fortes

qui sont justement à la recherche de cette peur, c'est le paradis de

l'adrénaline. Voici quelques raisons qui énumèrent pourquoi :



JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_brouillard_sb


• Dé la seconde où l'on met les pieds dans la forêt, on ressent une atmosphère pesante.

Il y a sans doute une explication psychologique, mais on la ressent et

on commence inévitablement à penser à tout ce qui se dit et a tout ce

qui s'y est passé. On est à l'affût de chaque détail et tout nous parait

suspect, le moindre bruit, le moindre mouvement, que l'on explique

d'abord par une "présence".


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_forest_sb


• En s'enfonçant dans la forêt, on commence légèrement à paniquer de peur de se perdre, tout en continuant de marcher.


On est tenté de s'écarter un peu du chemin principal, histoire

d'admirer encore plus le magnifique paysage ou de voir ce qu'il y a

au-delà - à chaque mètre passé, la peur de s'égarer devient de plus en

plus présente, tout se ressemble tellement, la forêt est si dense... Il

n'y a pas de chemin en ligne droite possible, il faut sans cesse

contourner des obstacles, des racines, à tell point, qu'à certains

endroits il faut une heure pour parcourir 300 mètres - d'où une grande

probabilité de se perdre. On regarde attentivement où l'on met les

pieds, pas par pas, de peur que les racines ne cache une crevasse et que l'on y tombe,

car si ça arrive, ce sera la mort assurée

- il n'y aura aucun moyen d'obtenir de l'aide, le téléphone portable ne

captant pas de signale, on se sera enterré vivant... On n'ose même pas

soulever la tête vers le ciel, tellement on est concentré par notre

"survie", ciel qui est à peine visible, caché par les branche

d'arbres, comme si ces-derniers voulaient empêcher que notre chemin ne

soit éclairé... Des entrées de cavernes sont présentes un peu

partout de par le sol, devant lesquelles on passe avec une marche lente,

prudente et inquiète - on pense forcement aux nombreuses histoires de chauve-souris géantes

et au fait que ces cavernes sont prisonnières des glaces même pendant l'été, ce qui nous fait penser qu'elle abritent quelque chose de paranormal.

On s'attend aussi à tout moment de tomber sur un squelette,

un cadavre en décomposition ou encore sur quelqu'un qui essaye de se donner la mort.



Bien plus que les fantômes, c'est les hommes qui sont dangereux. C'est l'endroit parfait pour commettre un meurtre

ou pour que le meurtrier y entrepose un corps, puisque les autorités

conclurons à une disparition ou à une suicide s'ils trouvent le corps.

Et parmi les 130 millions de japonais, combien sont les déséquilibrés

qui irront dans la forêt rien que pour entretenir la légende en

contribuant à la disparition des visiteurs? On se pose ces questions et chaque

personne que l'on aperçoit nous paraît suspecte. Elle est peut-être

suicidaire et n'est donc pas, par définition, dans son état normal

- elle peut réagir de façon violente en vous voyant, encore plus si

vous essayer de la dissuader... Sans compter des nombreux plaisantins et

autres collégiens qui y vont dans le seul but de vous faire flipper en

émettant divers bruits et chuchotements et ainsi contribuent au mythe à leur tour...


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE Aokigahara_corde_sb

•Comme si le décor naturel n'était pas déjà assez sinistre et digne des

plus effrayantes histoires d'épouvantes, la présence de certains objets

renforcent cette atmosphère. Ainsi, il est tout à fait probable de

tomber, en se promenant, sur des objets appartenant au personnes décédées,

comme par exemple des vêtements, un journal intime, une photo déchirée,

une boîte de pilules vide et même des cheveux féminins coupés (comme le

montre une des vidéos ci-après).


JAPON: AOKIGAHARA LA FORÊT DU SUICIDE 46738810


Bien évidemment, c'est la présence des

nombreux panneaux vous suppliant de ne pas vous suicider ou de ne pas entrer dans certaines zones mortelles,

mais surtout celle de cordes suspendues de par les branches d'arbres ayant servis les pendus,

qui contribuent le plus à cette ambiance mortuaires, même si certaines cordes sont sans doute des mises en scènes...



Tous ces faits juxtaposés font qu'en ressort grandit de cette aventure (s'il

l'on ressort...), avec un sentiment de profonde satisfaction, limite de

légère supériorité. En effet, c'est comme le saut en parachute - on

vient de vivre une expérience hors du commun, que la plupart de gens

n'ont pas connu, d'autant plus sensationnelle, si l'on avait peur

initialement. C'est là le vrai courage, avoir peur, mais y

aller quand-même, surtout si l'on le fait en solitaire... Et après

l'avoir fait, on se sent poussé des ailes et on ne demande plus qu'une

chose - remettre ça au plus vite. D'ailleurs peu sont les gens parmi

ceux l'ayant visité à n'y être jamais retourné ou du moins, ne pas avoir

souhaité le faire... Elle fascine et vous attire, inextricablement...

Quoi qu'il en soit,la foret continuera toujours d'inspirer crainte et

tristesse, tout en fascinant, et d'attirer des visiteurs, toujours plus

nombreux, venus ressentir cette ambiance "habitée" unique provoquée,

d'après ce qu'il se dit, par les nombreuses âmes tourmentées qui y sont
déchues...




Dernière édition par gigicats le Mer 27 Juin - 21:43, édité 4 fois
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