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| Mario Bros 3 | |
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gigicats ADMIN
Messages : 1573 Date d'inscription : 26/05/2012 Age : 47 Localisation : Devant un LG
| Sujet: Mario Bros 3 Jeu 28 Juin - 19:42 | |
| « Eh connais-tu les deux frères, les deux frères plombiers ? Héros, pas zéros dans les jeux vidéo Bizarre bizarre, tout parait bizarre chez les plombiers quand ils réparent les fuites ils partent dans les tuyaux… »C’est sur ce fantastique couplet tiré du générique du dessin animé éponyme que nous allons vous présenter ce titre mythique. Créé en 1988 au Japon, il sortira en 1990 sur le sol américain et un an plus tard en Europe (car oui notre continent est toujours le dernier livré…). Son développement a été pris en charge par Nintendo EAC alias « Nintendo Entertainment Analysis and Development » sous la direction de Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka, son éternel bras droit. Ce troisième volet rencontrera un succès retentissant à tel point que la critique et le public le considèrent alors comme l’un des meilleurs jeux de tous les temps. Sans compter qu’il deviendra également l’un des jeux les plus vendus de l’histoire, preuve en est qu’ il rentrera dans le Guiness Book des records en 1990. Mais si le p’tit père rondouillard est tellement aimé de tous, ce n’est sûrement pas à cause du bon boulot qu’il effectue dans la plomberie de ses clientes, ça c’est certain, mais sur les bases que cet opus importera au futur de la licence.
… Quand ils réparent les fuites ils partent dans les tuyaux…
Si Mario voulait se fondre dans le décor, il aurait mieux fait de choisir un costume de caméléon...
Pour piqûre de rappel, dans le SMB premier du nom, notre blondinette accroc au rose s’était faite kidnapper par le séduisant terrible Bowser. Bien sûr, nos courageux ouvriers ne l’entendirent pas de cette oreille et la sauvèrent comme il se doit, infligeant par la même occasion une bonne raclée à son ravisseur. Mais cette fois-ci la situation est tout autre et ce sale reptile revanchard n’est pas venu les mains vides.
Il a en effet fouillé ses fonds de slibards pour faire appel à ses sept rejetons afin d’entreprendre leur formation de vicelards professionnels. Comme de bien entendu, les charmantes progénitures répondant aux doux noms de [b]Larry, Morton Jr, Wendy O., Iggy, Roy, Lemmy, Ludwig Von, sont prêtes à tout pour faire plaisir à papa.
[b]Leur petit boulot sera donc de dérober les sceptres appartenants au roi des sept royaumes Champignons. Une fois en leurs possessions, ils utilisent ces puissants bâtons pour transformer les monarques en animaux domestiques . Alertés par la situation, Mario et son célèbre frangin Luigi auront donc à cœur de récupérer les fameux artefacts afin de rendre aux désœuvrés victimes leurs apparences initiales.
Évidemment nos deux plombiers ne sont pas hommes à faire les choses à moitié et l’on se doute bien que les coups de pieds vont pleuvoir telles des météores sur le postérieur du père Bowser … Mais ne soyez donc pas choqué, ils commencent à avoir l’habitude et il a l’air d’aimer cela, le bougre !
… Ils vivent entourés par des créatures étranges et loufoques autant que bouffi …
Analysons ensemble cette image : 2 boules, une queue? Nintendo aurait-il des pensées freudienne ?
Après ce scénario pour le moins mirobolant, entrons enfin dans le vif du sujet avec l’aspect technique de cette cartouche car en effet, SMB3 se révèle beau, très beau même. [b]Rarement une cartouche NES n’aura affiché autant de couleurs et autant de détails à l’écran.
On sent vraiment que Nintendo s’est surpassé pour l’ultime volet 8 bits. Si on entre dans les détails, on peut s’apercevoir, en premier lieu, qu’un soin tout particulier a été accordé quant à l’élaboration des différents pixels du soft. En effet, de jolis sprites fins, précis, colorés et fort bien dessinés parsèment le titre et il devient alors impossible de ne pas s’attacher à nos deux ritals favoris (qui a osé dire : Rocco Siffredi ???).
Ceci est d’autant plus étonnant qu’il est courant dans un jeu de cette génération de voir des paquets de pixels se ressembler (à l’instar de SMB1 où Mario était identique à Luigi, ce dernier se différenciant uniquement par un sweat vert…). Les ennemis ne sont pas en reste non plus et Miyamoto San s’est manifestement éclaté à nous concocter une sacrée armée de casse-pieds, aussi nombreux que variés, que ce soit sur terre, dans les cieux, ou sous les eaux.
Tous les larbins de Bowser tels que les KoopaTroopa avec leurs regards d’ahuris, en passant par les « Mushrooms Koopa » aux yeux de gros nerveux psychopathes, jusqu’au « Boss Bass » aux grosses lèvres voraces et à l’unique quenotte, possèdent le point commun d’être clairement « kawaii » (mignon).
Takashi Tezuka et Shigeru Miyamoto posent fièrement et ils ont bien raison !
Les décors quant à eux, éléments essentiels dans un plateformer, sont également très réussis et diversifiés. Il est quasiment impossible de s’en lasser visuellement tellement ils sont chatoyants et amusants. C’est effectivement un réel bonheur de pouvoir gambader dans de verts pâturages, glisser sur des patinoires, arpenter les déserts arides ou bien encore risquer sa vie dans des châteaux forts enflammés ou des navires volants.
N’oublions pas de rendre également hommage à l’ambiance générale du soft avec des couleurs de ciels alternant selon les tableaux et moments de la journée, passant d’un beau ciel de fin d’après-midi orangé à des cieux blancs hivernaux. Bref du bel ouvrage sur 8bit…
Évidemment vous vous demandez, à raison, comment les p’tits gars de Miyamoto ont pu accomplir une telle prouesse graphique? Et bien cela est très simple, ils ont inséré dans la cartouche, une puce appelée le MMC3. Derrière ce nom barbare se cache en fait une puce utilisée dans presque tous les jeux NES des années 90. Celle-ci est censée booster les cartouches de façon drastique et on la retrouve notamment dans Super Mario Bros 2 et 3, Megaman 3 à 6, Kirby’s Adventure, etc…
Quand on vous dit qu’un titre Nintendo est travaillé avec une précision d’horlogers Suisses, ce n’est pas pour rien, car même au niveau de son animation globale, le titre réalise un sans-faute. Ici pas de fioriture, tout est fait dans la simplicité et dans l’efficacité. Ainsi le petit bedonnant est capable de sauter, voler, nager, courir, lancer des boules de feu, donner des coups de boules et autres joyeusetés avec une aisance incroyable pour un amateur de pizzas. Cette large palette de mouvement se fait de plus, sans le moindre ralentissement ni clignotement inhérent à la faible puissance de la NES. Le titre reste alors d’une fluidité exemplaire même lorsque notre mascotte est bombardée de toute part par des projectiles explosifs sur scrolling déroulant.
Mini-Mario est piégé entre deux mécanismes infernaux et un fantôme particulièrement fourbe ...
Pour parfaire ce tableau déjà fort élogieux, sachez que la bande sonore participe grandement à l’ambiance du jeu. De ce fait, les musiques s’échappent des speakers de nos téléviseurs en prenant, l’air de rien, possession de nos cerveaux déjà lobotomisés.(NDSarkatick : C’est bien, tu as déjà le mérite de le reconnaître te concernant! ) Elles ne sont pourtant ni orchestrales, ni dignes d’un opéra, mais elles se révèlent joyeuses et entraînantes. Le genre de mélodie dont on pourrait se délecter en allant cueillir des champignons hallucinogènes dans la forêt (pardonnez-moi l’image…).
En résumé, une vraie brise de printemps dans nos âmes de poètes touchés par la splendeur du firmament… (!!!) Toutes ces belles métaphores servent à vous faire saisir le sadisme avec lequel [b]chaque note, chaque partition restera ancrée dans nos caboches pendant de longues heures, que dis-je, de longues décennies, voire jusqu’à notre belle mort. Cependant je vous rassure tout de suite, si ces mélodies font désormais partie de votre patrimoine génétique, il ne faudra vous en prendre qu’à un seul homme.
Celui-ci répondant au patronyme de Koji Kondo… Minute ! … Vous ne savez pas de qui je parle ? « what are you talking about » osez-vous dire, petits impertinents ? Et bien soit, si vous venez d’être libéré de cinquante années d’emprisonnement à Alcatraz, sachez que ce merveilleux musicien est le créateurs des OST de la plupart des grands titres de la firme de Kyoto et accessoirement l’un des plus grands compositeurs de jeux vidéo de la terre, au même titre que Nobuo Uematsu (Final Fantasy).
C’est sur ce glorieux bilan technique que nous allons tenter de disséquer les mécaniques de gameplay, car finalement, que serait la forme sans le fond ?
… Héros, pas zéros dans les jeux vidéo !
Et l’aventure ? Comment ça se passe alors ?
Notre plombier se sent comme un poisson dans... les canalisations ...
Pour ce qui est du déroulement de l’aventure en elle-même, [b]la nouveauté vient principalement de l’apparition d’une carte. En effet, Super Mario Bros 3 est découpé en huit mondes, tout comme dans super Mario Bros 1. Mais cette fois-ci, la Map permet d’avoir une vision globale de sa progression. Ceci confère au jeu un aspect stratégique non négligeable car il est également possible de choisir entre plusieurs chemins, cette possibilité se révélant salutaire si certains passages se révèlent trop ardus pour le joueur.
L’autre nouveauté inaugurée avec ce système,c’est la possibilité d’utiliser les « Powers Up » glanés au gré de son périple, directement sur la carte avant d’aborder chaque stage. De ce fait, si le stock d’items dont dispose le joueur est conséquent, et que ce dernier choisit judicieusement chacun d’entre eux en fonction des difficultés qui se présentent face à lui, même les niveaux les plus retors ressembleront presque à une ballade de santé. Pour couronner le tout, il est même possible de sauter certains stages grâce à des objets prévus à cet effet.
Chaque monde est donc articulé autour de plusieurs parties, à savoir : Des niveaux « classiques », un château de mi-parcours où l’on devra se débarrasser du maître des lieux et d’une forteresse où nous affronterons l’un des mômes diaboliques afin d’accéder à une nouvelle carte. Heureusement sur le chemin, l’ami Toad, dans sa jolie maison champignon nous distillera quelques items bienvenus en échange d’un petit jeu de gambling.
Et question Pad ? Ça donne quoi ?
Allez, vous pouvez verser votre p'tite larme nostalgique ...
Tout le monde sera d’accord sur le fait que la grande qualité commune des jeux Nintendo est sans conteste leur jouabilité parfaitement calibrée. SMB3 ne déroge heureusement pas à la règle et le p’tit homme bouge tel un esclave parfaitement dressé au fouet. On peut donc sans aucun problème lui faire ce que l’on veut avec une facilité déconcertante. C’est bien simple, il n’y a tout simplement aucun problème de maniabilité et malgré la difficulté croissante de la cartouche, personne ne pourra accuser le pad d’être la cause de ses pertes de vies à répétition. Tant pis pour les mauvais perdants ![/b]
En plus de cette réactivité aux petits oignons, Mario ne part pas désarmé et possède quelques atouts de poids. Par exemple, en fonction des options utilisées, notre copain pour la vie peut toujours grandir ou rétrécir à volonté, envoyer des Fire Ball et courir et sauter sur la tête de ses opposants. Mais comme on peut le supposer avec un tel Level design, Miyamoto et Tezuka devaient penser que cela ne suffisait plus à leur mascotte pour se défendre et c’est pour lui venir en aide qu’ils lui ont offert une nouvelle panoplie de mouvements ainsi que quelques transformations plus qu’utiles.
Concernant sa move list, Mario peut désormais attraper des carapaces afin de les relâcher sur d’autres sous-fifres ou sur quelques briques disséminées ici et là pour collecter des bonus salvateurs. Il peut aussi glisser le long des pentes pour emporter avec lui les laquais sur son passage. Ces deux nouveautés constituent à elles seules de solides arguments, mais le meilleur est à venir avec les transformations et Power Up incroyables, susceptibles de donner au plombier des capacités étonnantes.
Transformations :
Mario feu : Grâce à cette transformation, Mario a le pouvoir de lancer des fireball à l’infini. Cette option a fait son apparition des Super Mario Bros 1.
Mario grenouille : Le costume de grenouille permet à Mario de sauter et de nager plus facilement et plus rapidement. Très utile donc.
Mario Raton-laveur : C’est la transformation la plus courante, et grâce à elle, Mario peut utiliser sa bonne grosse queue pour casser des briques en tournoyant sur lui-même comme une toupie. Il peut également légèrement planer grâce à cette même queue. Avec un item spécifique il pourra même voler sur l’intégralité d’un niveau.
Mario Tanuki : C’est plus ou moins la même chose que le costume de raton, à la seule différence qu’il peut se transformer en statue de Bonze pendant un court laps de temps afin de passer inaperçu aux yeux de l’ennemi ! A ne pas confondre avec le célèbre « Pedobear » hein?!
Mario Marteau : Mario vole carrément les capacités des frères marteaux et peut désormais balancer des marteaux sur la tête de ses adversaires.
Items
Nuage : le nuage permet de sauter un stage afin de passer à l’autre plus rapidement.
Aile magique : L’aile magique permet de voler sur tout un niveau.
Etoile : celle-ci rend Mario invincible pendant un court laps de temps.
Marteau : permet de briser des rochers présents sur la map.
Boîte à musique : endort les frères marteaux et autres ennemis présent sur la map.
Sifflet magique : on vous laisse le découvrir sinon ce n’est plus amusant …
Ancre : Elle permet de stopper la progression sur la map des navires volants.
source: www.scrolling.fr/ | |
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