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| LE YETI ANALYSE CRYPTOZOOLOGIQUE | |
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INSPACEMETAL SuperModo
Messages : 1666 Date d'inscription : 01/06/2012 Age : 54 Localisation : Anet 28 Eure et Loire
| Sujet: LE YETI ANALYSE CRYPTOZOOLOGIQUE Lun 25 Juin - 23:34 | |
| LE YETI ANALYSE CRYPTOZOOLOGIQUE
Le dossier de l'homme-des-neiges himalayen est assez complexe,
car il se base sur trois types bien distincts de primates, dont l'aire de répartition se recoupe quelquefois :
un être de taille modeste, le "petit yéti" (voir son portrait-robot ci-dessous),
qui est certainement le plus célèbre et vit essentiellement au Népal, au Sikkim et dans le nord de l'Inde,
un être de très grande taille (plus de deux mètres), le "grand yéti", signalé principalement en Chine du sud (yeren),
en Indochine et en Indo-Malaisie, qui est sans doute apparenté au gigantopithèque,
enfin un homme sauvage véritable, appartenant sans conteste au genre Homo,
dont l'aire de répartition est bien plus considérable, puisqu'elle couvre une grande partie de l'Asie depuis le Caucase jusqu'à l'Indochine,
et englobe notamment le Pamir, l'Indu Kush, le Cachemire, l'Altai (Mongolie), le Tibet, etc.
Pour ce qui est du "petit yéti", le portrait-robot que l'on peut tracer à partir de la centaine de témoignages
de première main que l'on possède (venant surtout de montagnards himalayens,
mais aussi de quelques alpinistes occidentaux), est celui d'une créature humanoïde,
couverte d'une épaisse toison rousse, dont la taille se situe entre 1,40 m et 1,70 m
(elle est souvent comparée à celle d'un garçon de 12 à 14 ans).
Les bras sont longs, atteignant les genoux lorsque l'animal les tient le long du corps.
La caractéristique la plus frappante est toutefois sa tête pointue (en forme de pain de sucre ou d'obus),
qui a été popularisée notamment par Hergé dans Tintin au Tibet.
On la retrouve sur les fameux "scalps" à l'effigie du yeti, comme celui du temple de Pangbotchi.
Le yeti se déplace généralement en position bipède, mais dès qu'il veut courir (par exemple quand on le fait fuir),
il se met sur ses quatre pattes. Le caractère bipède du yeti est du reste attesté
par les fameuses pistes qui lui sont attribuées, relevées à de nombreuses reprises dans l'Himalaya.
Les pistes relevées notamment par l'abbé Pierre Bordet (1955) sont typiquement bipèdes,
et ne peuvent en aucun cas être "expliquées" par des empreintes de pas de langur (un petit singe quadrupède de l'Himalaya),
d'ours ou de tout autre mammifère, qu'elles aient été ou non modifiées par des phénomènes de fusion de la neige :
on y voit en effet très nettement une alternance régulière pied droit - pied gauche,
caractéristique d'une marche bipède, et ce, sur des centaines de mètres.
L'habitat du yeti n'est pas situé dans les neiges, contrairement à une croyance répandue entretenue par son surnom,
mais dans les forêts de rhododendrons des hautes vallées de l'Himalaya :
c'est toujours en bordure de telles forêts qu'il est observé. Leur exploration est des plus difficiles,
l'homme ne pouvant y progresser que de 100 mètres à l'heure! Elles sont hélas en voie de destruction rapide
du fait de l'explosion démographique et des besoins en bois pour le chauffage domestique.
Le régime alimentaire du yeti, tel qu'on peut le déduire des témoignages, est omnivore :
on l'a vu dévorer des pikas (sortes de marmottes), des lichens, des fruits et des baies, du foie de yack,
et même du chocolat et des biscuits pris à des alpinistes !
Ce régime omnivore est d'ailleurs confirmé par l'étude des excréments trouvés le long des pistes de yeti.
Le comportement du yeti évoque irrésistiblement celui d'un singe :
"la manie de se gratter, celle de découvrir largement les dents par mesure d'intimidation,
un goût pervers de la destruction, ou encore le fait de manifester une colère impuissante
en bondissant rythmiquement sur place tout en arrachant des touffes d'herbes",
comme l'a souligné Bernard Heuvelmans.
Le yeti est donc un singe anthropoïde encore inconnu, bipède (comme l'est le gibbon),
dont la tête pointue trahit une crête osseuse sagittale comme en possède notamment le gorille mâle adulte.
En 1958, Bernard Heuvelmans a proposé le nom scientifique de Dinanthropoides nivalis pour ce primate inconnu,
en suggérant une parenté avec le gigantopithèque (hypothèse qu'il avait avancée dès 1952),
un singe du pléistocène de Chine du sud, connu par des dents et quelques mandibules énormes.
Depuis, Bernard Heuvelmans penche plutôt pour une parenté avec le Ramapithecus et le Sivapithecus,
deux primates fossiles du miocène et du pliocène de l'Inde,
auxquels l'orang-outan de Sumatra et Bornéo est apparenté ,du reste,
les témoins eux-mêmes rapprochent le yeti de l'orang-outan, lorsqu'on leur montre des photos de divers primates.
(Le directeur d'un musée d'histoire naturellede l'Idaho (USA) présente le moulage en plâtre d'une tête présumée de Yéti.)
Le yeti serait en fait une sorte d'orang-outan terrestre (et non arboricole),
à la bipédie accentuée par la traversée des pentes enneigées lorsqu'il se déplace d'une vallée à l'autre
(en réduisant ainsi au minimum la surface en contact avec le sol, pour atténuer la déperdition calorifique,
comme l'anthropologue Sydney Britton a pu l'observer chez un chimpanzé en captivité).
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