Le maquillage en Afrique : devenir Blanc à tout prix
Le maquillage en Afrique n’a pas du tout le même sens dans les
pays des Blancs. Il s’agit d’un blanchiment de la peau. Ayant pour cause
l’infériorité historique de la couleur noire, acquise par la
colonisation et la dévalorisation de la communauté noire par la
population blanche
Selon les études menées dans la communauté noire en Haïti, en
Guadeloupe, au Congo ou même en France, la société noire a honte de sa
couleur. Ainsi, un phénomène grave est en pleine expansion : le
blanchiment de la peau plutôt interprété comme un maquillage par ses
pratiquants. Or ceci se traduit par une véritable opération du visage.
Actuellement, les produits éclaircissant sont partout dans les étalages
mais les Africains ont font plus jusqu’à l’utilisation du mercure retiré
du thermomètre.
En présence des risques sanitaires et des risques de cancer, une
telle attitude confirme la gravité de la situation sur la place des
Noirs dans la communauté internationale car même dans leur pays, donc
tous Noirs, ils se sentent encore malaisés. Le blanchiment de la peau
ramène à un rang supérieur ou égal au Blanc autrefois dominateur. Le
phénomène se retrouve dans tout le monde entier, au Sénégal, le
blanchiment de la peau est appelé le Khéssal. Toutes les classes
sociales sont touchées par cette obsession d’être blanc à tout prix.
Un phénomène social très répandu, le blanchiment de la peau
touche même la population blanche où en Chine communiste, l’industrie du
cosmétique et le blanchiment de la peau a fait la fortune de
certaines femmes d’affaires. On a assisté à la création d’hôpitaux
spécialisés dans le blanchiment de la peau. Après les trois siècles
d’esclavage, la supériorité des Blancs a été profondément ancrée dans
les esprits de ceux qui ont la peau noire qu’il semble encore difficile
de se sentir égal à son voisin le blanc.