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 Phobie scolaire : quand l’école fait peur

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4 participants
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chriss
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chriss


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Phobie scolaire : quand l’école fait peur Empty
MessageSujet: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyDim 26 Aoû - 12:25



Phobie scolaire : quand l’école fait peur

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Calb6810

Crises d’angoisse, maux de ventre, vomissements…

Submergés par la peur, la détresse,

certains enfants et adolescents se rendent

complètement malades à la simple idée de mettre

un pied à l’école.
Un phénomène en augmentation,

affirment les spécialistes qui voient chaque année

de plus en de cas se présenter en consultation.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur 16207610


Un syndrome aux multiples visages

Comment savoir si son enfant souffre

réellement de l’école ? Certains signes doivent

interpeller. Les symptômes physiques d’abord :

il est pris de véritables attaques de panique

lorsqu’il part à l’école, de crises d’angoisse,

ou encore de violentes douleurs (à la tête, au ventre…).

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Rentre10


Et puis dans ses paroles : il crie, supplie qu’on le laisse

rester à la maison, menace de fuguer, voire de se suicider.



Enfin, il trouve toujours ailleurs des explications à sa crainte

d’aller en classe (« les profs ne m’aiment pas »,

« les autres élèves m’embêtent »…). Dans la plupart des cas,


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Bonnes10

les symptômes disparaissent les jours sans école,

comme les week-ends, et surtout, pendant les vacances scolaires.




Mais qui sont ces enfants ?


Deux profils se dégagent.


D’abord ceux chez qui les troubles anxieux

(souvent, l’enfant en cumule plusieurs)

sont au premier plan. Il s’agit notamment d’enfants touchés

par l’anxiété de séparation et pour qui le fait de s’éloigner

du domicile familial et/ou de leur mère semble impossible,


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Phobie10


ceux qui souffrent de phobie sociale et sont pris d’attaques

de panique dès qu’ils sortent dans la rue, ceux qui ne supportent

pas le regard des autres posés sur eux,

ou le fait d’être interrogés par leur instituteur…



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Racket10



Autant de manifestations d’anxiété souvent aggravées

et déclenchées par un stress post-traumatique :

l’enfant a subi ou assisté à une humiliation devant

ses camarades, il a été agressé sur le chemin de l’école,

fait l’objet de menaces…



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Art_7310



Le deuxième profil concerne ceux chez qui l’anxiété

n’arrive qu’au second plan.

Ils sont dépressifs, souffrent d’un profond désintérêt

pour leur scolarité, laquelle ne leur apporte souvent

aucune gratification, soit parce qu’ils ont de mauvais résultats,

soit parce qu’ils s’y sentent incompris

(c’est notamment le cas des enfants dyslexiques ou encore hyperactifs).


Phobie scolaire : quand l’école fait peur 0-126910

Il arrive alors fréquemment que leur attention se fixe ailleurs,

dans un domaine où ils se sentent plus valorisés,

comme les jeux vidéos de plus en plus souvent, ou le sport.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Enfant11


« L’angoisse peut aussi naître des enjeux qui se précisent

au fur et à mesure que les jeunes avancent dans leur cursus », .

Rappelant aussi combien la scolarité aujourd’hui met

de plus en plus l’accent sur une orientation précoce.

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Enfant12

« On met les adolescents en demeure de se déterminer

très tôt, comme si, à quatorze ou quinze ans,

ils pouvaient avoir des projets d’avenir fermes et

être certains de leur choix. »


Phobie scolaire : quand l’école fait peur 76764110


Des parents désemparés et culpabilisés



Pour les parents, il n’est pas évident de comprendre

la souffrance de l’enfant. Toute phobie paraît absurde

à celui qui ne l’éprouve pas et rien n’est plus déroutant

que de se retrouver face à son enfant quand

il exprime une peur panique et semble sourd à tout appel à la raison.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Enfant13

» Difficile aussi parfois de bien faire la différence

entre le refus scolaire, source de détresse chez l’enfant,

et l’école buissonnière, plus comparable à un caprice

ou à une attitude de rébellion à l’égard de l’autorité parentale.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur 13246310



D’autant que parfois, ce sont les parents qui, les premiers,

sont accusés d’être responsables de l’absentéisme de leur enfant.




Une part de responsabilité parfois bien réelle,

notamment chez les parents qui sur investissent la réussite scolaire,

qui sont constamment dans le souci de la performance,

mais aussi chez ceux qui, tout au contraire,

dévalorisent l’école et ses apprentissages.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur 0-126911



Éviter la déscolarisation

La phobie scolaire ne figure pas sur la liste des maladies

reconnues par l’Education Nationale.

À ce titre, peu d'aménagements de la scolarité

des enfants sont possibles. Faire reconnaître

cette maladie est l’un des principaux combats

de l’association de parents Phobie scolaire.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur La-pho10

Face au refus catégorique de leur enfant d’aller en classe,

les parents se voient parfois dans l’obligation de le déscolariser,

et d’accepter, même temporairement,

la solution des cours par correspondance.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Faire-10


Une situation dangereuse, selon les spécialistes.

Ils affirment en effet que plus l’absentéisme se prolonge,

moins bon est le pronostic, et que le seul moyen de

combattre ses peurs est de s’y confronter.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur 61148910


« Dès qu’un parent repère chez son enfant des

difficultés à aller à l’école, que celui-ci affirme

qu’il n’aime pas ça et essaye de la fuir,

il faut entamer un échange avec lui et tenter de

comprendre pourquoi .

Phobie scolaire : quand l’école fait peur 7d8a1c10



Il faut aussi aller en parler avec l’équipe pédagogique,

le médecin scolaire, et surtout, ne jamais négliger

la possibilité que l’on puisse avoir besoin de se faire aider.

Puis s’adresser à son médecin traitant,

qui saura nous diriger, en cas de besoin,

vers un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) ou un psychologue. »









Mon Témoignage

J'ai choisis ce sujet , car mon fils Jo avait 10 ans

quand il a débuté une phobie scolaire

ça a commencé tout doucement ,

le matin je le mettais au bain et là ,j'ai mal au ventre ,

à la tête .

Phobie scolaire : quand l’école fait peur T-phob10



Je prends sa température , il n'a rien donc direction école.



Dans l'après midi le diro me sonne ,

venez chercher votre fils il est malade et vomit ,

De retour à la maison Jo se porte comme un charme

Mais par précaution j'appelle le doc

qui ne trouve rien d'anormal.

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Depsic10

Le lendemain rebelotte dans la salle de bain ,

même cinéma.

direction école , le diro sonne dans la matinée.

Je discute avec lui et lui raconte les symptômes de Jo



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Halte-12


Lui me dit , ne venez pas le chercher ça va passer.

Donc de toute la semaines je le force à aller à l'école ;

Mais je commence à m'interroger et je cherche sur le net.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Etudia10

Le vendredi soir Jo va très bien et c'est ainsi

jusqu'au lundi matin ou là c'est pire il est tellement mal

qu'il fait un malaise et vomit , mal au ventre , à la tête

et toujours pas de température: et rien de suspect.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur Absent10


J'en discute avec mon mari et je lui dis que je ne vais

pas le mettre aujourd'hui à l'école , Jo l'a entendu

et comme par hasard, il se porte super bien.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur 11550510



Donc à 9h30 je le conduis à l'école malgré ses plaintes.

Puis le diro me sonne et là je discute avec lui et lui parle

de ma suspicion que Jo fait une phobie scolaire.



Lui acquière mais dit de ne pas céder et

de continuer à le mettre .

ce que je fais au début , mais je consulte aussi

le pédopsy et lui explique ce que Jo traverse.



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Phobie11




Le jeudi de la même semaine , Jo s'évanouit dans

la salle de bain tellement il a peur d'aller à l'école .


Je contacte direct son pédopsy , là on est fixé ,

il fait une phobie scolaire.

Il me dit ne le mettez plus à l'école je vais le couvrir sur certif ,

nous sommes au mois de mai 2005 et là tout s'enclenche


très très vite , la phobie scolaire c'est grave

et Jo rentre en centre médicale et il y restera 2 ans et demie.

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Images10


Qu'est ce qui a déclenché la phobie scolaire chez mon fils

ça je l'ai su après enquête

C'est son professeur qui ne voulait pas comprendre

l'hyperactivité de Jo plus ses autres troubles .


Jo avait était hospitalisé 3 mois pour faire un bilan

sur ses gros troubles.

Phobie scolaire : quand l’école fait peur D1309310

Puis à son retour à l'école le prof lui a dit de but en blanc ,

toi tu passeras pas en quatrième .



Phobie scolaire : quand l’école fait peur Prof_c10

Et là un froid et un fossé s'est creusé petit à petit

Le prof ne comprenait pas Jo et Jo lui claquer

la porte et filer voir le diro qui lui disait ,

calme toi va courir deux tours de cour et

puis on discutera calmement .

Phobie scolaire : quand l’école fait peur Enfant14

Et il resté souvent avec le diro ;

plusieurs fois on a était voir ce prof et il disait ,

oui mais intel est aussi hyper et ne me pose pas de problèmes.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur 78993611



Par après j'ai appris aussi que Jo ne mangeais pas de la journée.


Il donner sa nourriture et ses collations pour que l'on joue avec lui ,

j'étais scandalisé et le prof laisser faire.


Phobie scolaire : quand l’école fait peur H-4-1913



Voilà pourquoi Jo a fait une grave phobie scolaire
.
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyDim 26 Aoû - 15:48

Y a plus de profs juste des planqués qui veulent pleins de vacances et du pognon c'est tout .

Ma soeur a plein de copines dans l'éducation nationale ,et bien je leur confirais même pas mon rat à éduquer.

Juste je les entendre parler entre elles et j'ai envie de leur dire de changer de métier ,c'est pitoyable.

Si avec Lalouve on à un enfant un jour, il est hors de question qu'il mette les pieds dans une école ,

il apprendra à la maison avec nous.(même programme qu'a l'école).

Et pour ne pas oublier le coté "sociable" ,il y'a le sport , et les activités extra scolaire ou il peu se faire plein d'amis .


Jamais de la vie je le confie a l'education nationale ,si jamais il y a un Victor Hugo dans nos enfant

l'éducation nationale se chargera de l'éliminer dans les premières heures de cours.


Un bon prof est un prof qui n'approche pas mon enfant .
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gigicats
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyDim 26 Aoû - 18:03

je plussoie le lupus ,a l'ecole ils apprennent la vulgarité ,le sex, le tabac etc..
les profs ne se font plus du tout respecter mais il respect pas non plus les enfants ,je suis pour l'ecole a la maison aussi ! et l'extra -scolaire pour la sociabilisation et de toute facon mes gosses seron des geeks ^^!

il y a des colo de vacance dans le chateau en face de chez moi ,quand on va s'y promener avec will ,on voit les gosses de 10 a 14 ans avec des mono de 18 ans a peine ,les enfants sont de la meme taille, et voir plus grand, ont dirai qu'ils ont le meme age et sincerement confié mon a ado a un mono de 18 ans ,non merci c'est encore un gosse pour moi !
les profs ont la foi au depart ,mais la perde aussi a cause d'un certain genre d'eleve mal elever et sans aucun respect et ca c'est du aux parents, ensuite il influence vos momes et c'est le bordel a la maison !
et ils apprennent quoi ? rien car 30 eleves par classe le prof peut pas prendre son temps a expliquer tranquillement donc celui qui a du mal rame et reste a la traine ,alors que prendre 10 mn pour lui expliquer ralentirai le programme ,j'aime pas ce concept donc !ecole a la maison ,bien sur ca doit pas etre facile ,mais je pense que cela peut etre bon ! tant qu'il est en contact avec d'autres enfants ! j'ai pas confiance en l'humain et ont voir trop de négligence qui ont entrainé la mort dans le système scolaire ou vacance ! je suis pas doué en francais lol mais il y a des livres et ca me fera potasser ^^ !
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyDim 26 Aoû - 19:26

Merci

Oui il y a certains prof qui n'ont aucune pédagogie
et pas psy pour un sou , on les tueraient

Par contre il y a aussi des profs super qui croient en leur élèves

Mais c'est fou comment un seul prof peut démolir moralement
un gamin de 10 ans présentant déjà une grande fragilité .
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Enalynne

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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyLun 29 Oct - 12:18

Les larmes aux yeux quand je lis ton post Chriss car Nick avait huit ans quand il a commencé à sécher les cours, peur d'aller à l'école et pourtant très bon élève à l'époque.
Enfant unique, je travaillais encore et il était vêtu à la dernière mode enfantine dans des marques connues.

Tout se passait bien jusque la naissance de son petit frère, il a d'abord commencé à revenir les genoux écorchés, puis perdait ses vêtements,...
Je travaillais la nuit à l'époque et seul les pleurs de Rayane pouvaient me réveiller mais c'était un bébé très souriant.

Nick avait donc la clé, il rentrait le midi, appuyait une fois sur le bouton du micro onde et mangeait. il repartait à l'école sans faire de bruit.

Quand il rentrait plus tard, j'étais bien sûr déjà réveillée, parfois il ne s'était rien passé, parfois il était encore tombé.



Il avait trouvé la parade en fait, de ma fenêtre le matin, je le faisais traverser la rue, il tournait et c'était l'école mais aussi les jardins du CPAS...
juste un peu plus loin dans la même allée. Nick n'allait plus en
classe, il se cachait dans les jardins puis revenait, passer le reste de
la matinée à la cave où il y avait quelques anciens jouets.

Les semaines où je ne travaillais pas Nick se plaignait de maux de toutes sortes pour ne pas aller à l'école mais il avait réellement de la fièvre.

Jamais l'école ne m'a envoyé une carte d'absence et c'est le jour des portes ouvertes que j'ai appris ses absences de la bouche de son institutrice alors que je m'inquiétais qu'il n'ai plus reçu aucun bulletin.

Je l'ai donc conduit tous les jours de force à l'école, fièvre ou pas et ses chutes et pertes ont recommencés..

Malgré tous mes entretiens avec sa prof, malgré toutes mes conversations avec mon grand, je n'arrivais pas à savoir ce qu'il se passait lorsqu'une femme de ménage a parlé : Nick était victime de violence et de Racket

J'ai porté plainte contre l'école pour non assistance à enfant en danger et en réponse j'ai reçu la visite d'un policier et une plainte de l'école pour non présentation d'enfant en âge de scolarité obligatoire ????

Le directeur n'a jamais accepté de me recevoir, Nick a fini par parler, il était traumatisé, des grands de sixième l'avaient menacé de tuer son petit frère s'il racontait quoi que ce soit sur leurs agissements.

J'étais horrifié, Nick avait subi tout cela en silence car il les avaient crus capable d'une telle chose et avait porté seul ce lourd secret...

Il a terminé son année avec succès et nous avons déménagé, cela se passait à Bruxelles aussi nous sommes revenus pour d'autres raisons également dans ma ville natale... je n'ai pas quitté mon emploi et devait prendre le train pour mes prestations de nuit, une semaine sur deux...

A la rentrée, Nick s'est retrouvé inscrit à l'internat car je rentrais bien trop tard le matin pour l'école...

Nick allait très mal, il a refusé de se nourrir, j'ai quitté mon emploi, repris mon fils avec moi alors qu'il avait déjà perdu 5 kilos et comme il était très fluet à l'époque, ça se voyait mais les éducateurs de l'internat n'avait rien remarqué.

Bien sûr les phobies scolaires frappent à tout âge et pour preuve Rayane qui en a fait une en Très petite section qui s'est aggravée en petite section mais je vous raconterai son histoire une autre fois ou ce post sera vraiment trop long.
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyLun 29 Oct - 15:12

Il n'y a pas de post trop long ;)

Et quand je lis tout ça mes convictions sur l'éducation nationale se renforcent.

Ert dire que Samedi en regardant l'émission de Ruquier sur france 2

un type de droite disait ,mais le collège n'est pas la pour éduquer les enfants grr

juste incroyable d'entendre des trucs pareils .


Si il existe un Victor Hugo dans votre enfant ,

l'éducation nationale se chargera de le tuer vite fait bien fait .


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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyLun 29 Oct - 17:29

Merci, en effet tu as raison, l'école tue ce qu'il y a de différents dans nos enfants, ils doivent rentrer dans le moule ou dépérir...

Cette réponse introduit donc les phobies scolaires de Rayane

Tout d'abord pour bien comprendre les raisons de mon fils et son refus de l'école aussi jeune, il faut savoir que Rayane était un enfant très calme, il ne jouait jamais pour juste jouer. Les petites voitures, il les classait, par taille, par couleur et même par marque, pour les marques je m'en suis rendu compte que plus tard, il avait 2 ans et trois mois :

Nous étions partis faire des courses à l'étage d'un grand magasin où les jouets étaient soldés. Rayane et Nick avaient été très sages toute la semaine et je leur ai proposé de choisir un jouet dans une certaine limite de prix.

Rayane avait pour habitude de choisir une petite voiture mais en arrivant près du rayon où se trouvaient ses préférés, son regard fut attiré par un jouet tout à fait inutile à cet âge... Un paquet de lettres magnétiques.

J'ai refusé son choix et je lui ai proposé deux voitures au lieu de ce paquet qui finirait au fond de son coffre à jouets mais à ma grande surprise, car ce n'était pas dans ses habitudes, Rayane a insisté et m'a fait une crise de colère en se roulant par terre, hurlant et pleurant que j'ai fini par céder interloquée et un peu honteuse d'être responsable d'un tel attroupement de badauds.
Rayane s'est calmé instantanément, nous sommes passés à la caisse et nous sommes en rentrés.

Dans l'un des sacs à commissions, se trouvait le fameux sachet et dans l'autre un magazine de programmes de télé.

A peine rentrés, Rayane s'est jeté sur mes sacs, d'une main il a attrapé le paquet de lettres et de l'autre l'hebdomadaire. Il a posé le second sur la table basse et alors qu'il avait été incapable de déchirer les papiers cadeaux trois mois auparavant, d'un geste sec, il a arraché le plastique pour en faire tomber les lettres près du magazine.

T, e, l, e... S'est-il écrié en prenant les lettres correspondantes au titre du programme TV, je suis, au sens propre du terme, tombée assise par terre...

rayane savait toutes les lettres aussi bien en miniscules qu'en majuscules... mais comment ?

Réponse que je ne connais toujours pas à l'heure actuelle

Bref, Rayane pouvait, enfin, aller à l'école dès qu'il aurait 2 ans et demi, entre temps, il a vu la pédiatre de l'ONE qui m'a traité de tous les noms quand Rayane s'est emparé de son dossier pour en épeler les lettres et pas seulement celles de son prénom.

Dans ces reproches, entre autre, comme Rayane avait toujours dissimulé ce qu'il savait jusqu'à le connaître parfaitement, il n'avait jamais voulu dire de couleur ou bêtement montrer son nez...

Quand Rayane a entendu ses insultes, il a regardé la doctoresse, a attrapé le pot avec les crayons de couleurs et les a tous nommé, même le kaki puis il a continué avec toutes les parties de son corps en les désignant. Comme il ne portait qu'un slip^^

J'étais désorientée, la doctoresse m'a intimé l'ordre de retirer tout ce qui était livre ou lettres à Rayane et je l'ai fait cependant il allait rentrer à l'école.

Le jour J est très vite arrivé après une semaine pendant laquelle Rayane devenait de plus en plus obsédée par les lettres, la boulangerie, les bouches de gaz, tout ce qui pouvait s’épeler sur la rue y passait. Je ne lui avait pas encore rendu ses chères lettres à la maison mais la vie devenait infernale.

Arrivé à l'école, on dépose d'abord son frère dans la cour des primaires où Rayane m'échappe pour se précipiter sur un alphabet géant peint sur le sol ou les lettres sont mélangées et reliées par des lignes, il crie de joie et commence à sauter d'une lettre à l'autre dans l'ordre de l'alphabet devant les yeux ébahies des primaires.

Je le récupère et me dit que de l'autre côté du bâtiment, il n'y a que des dessins, c'est la maternelle.

Dès la première journée, son institutrice demande à me parler, elle lisait une histoire lorsque Rayane lui a arraché le livre des mains pour épeller tous les mots, elle me dit que je ne dois pas faire de bourrage de crâne, je ne l'ai jamais fait, c'est une comptine pour enfants qui lui a appris l'alphabet. Elle faisait partie d'une complil de musiques.

Rayane se fait engeuler tous les jours pour la même raison, il ne veut rien entendre et se fait renvoyer de l'école, à 2 ans et demi, il pourra revenir après avoir vu un psy.
Il voit un psy qui me dit qu'il est autiste et écholalique avant de se rendre compte que ce n'est vraiment pas ça, il croyait que Rayane ne faisait que répéter et pas qu'il déchiffrait réellement.

Dès qu'il l'a qualifié d'attardé, Rayane s'est approché de lui avec une petite voiture dans les mains, il l' retourné et a énoncé M, a , t, c, h, b, o,x puis devant l'air sidéré du médecin, il a épelé d'autres marques de jouets présents dans la pièce. Il a également apporté une petite tasse au médecin en lui demandant d'attendre et est revenu lui donner la anse en lui demandant de la réparer.

Le psy a promis de faire un rapport favorable pour l'école... Je l'attends encore.

Entre temps Rayane a été opéré, j'avais rendu ses livres pour l'occasion et c'était son doudou.

Rayane est ensuite retourné à l'école mais non sans maux de ventre, de nausées et de maux de tête. Il n'était pas capable de tenir un crayon ordinaire et bien que je lui en avais acheté des gros triangulaires, il n'avait pas le droit de s'en servir alors il été jugé incapable de réussir la moindre activité.
Tant et si bien qu'il n'allait plus qu'à l'école qu'en hurlant dans mes bras, pleurant, criant, fiévreux, malade et résigné une fois entré dans la classe, ça me déchirait le coeur.

Ce matin là par chance, son intistutrice était malade, remplacé par un monsieur qui a tout de suite permit à Rayane d'utiliser ses crayons, de prendre un livre, etc... Rayane avait retrouvé le sourire. Il a recommencé à manger et dormir correctement, plus de fièvre, de nausées ou autre...

Hélas, ce bonheur ne dura qu'une semaine, la fin de l'année approchait et alors que Rayane écrivait tous les prénoms de ses camarades de classe, elle voulait le maintenir en TPS, heureusement il avait 3 ans et pouvait accéder légalement à la PS, je m'y suis donc opposé...

Comme je suis allé discuter avec l'intistutrice de PS des particularités de rayane, j'étais un peu rassurée, elle semblait comprendre.

Durant les vacances, à bout de nerfs de mettre plus d'une heure pour un trajet normal de dix minutes, j'ai fini par expliquer à Rayane que B + A = BA, moins d'un mois plus tard, il savait lire, me demandant quand il chutait sur un mot, on a commencé à lire ensemble la collection des petits tandems pour les CP débutants mais très vite on est passé au niveau CP de fin d'année...

Rayane lisait parfaitement les caractères d'imprimerie mais pas les lettres en cursives, et pour cause, je ne lui avait juste appris que B + A = Ba

L'école a repris, les crises aussi, Rayane refusait de faire du travail de bébé, préférant écrire, calculer, lire, etc de nouveau il a dû voir un psy, un test de QI à partir de 2 ans et demi lui a été proposé, Rayane s'est vexé et a répondu n'importe quoi après avoir insisté pour que je puisse rester au fond de la pièce.

A la question "Quand se couche le soleil ?" il a répondu "Tu ne sais pas encore à ton âge, qu'il ne dort jamais, il va travaillé de l'autre côté de la terre ou de quelle couleur est l'herbe ?" il répondait "Ca dépend, est-ce qu'il fait froid, est-ce qu'il pleut ou il fait du soleil ou trop sec ?

A toutes ses réponses pourtant très élaborées, elle a écrit "Ne sait pas" si bien que son QI n'était pas calculable et de nouveau limite attardé...
encore une fois avant de quitter son bureau, Rayane lui a prouvé que ce n'était pas le cas, elle a déclaré, vouloir le revoir dans deux mois...

Mais Rayane allait très mal, il somatisait, ne mangeait presque rien, ne dormait plus, se jetait à corps perdu dans de longues pages d'écriture, toujours en imprimés.

Après avoir enfin rencontré un psy compétent, Rayane a fait l'objet d'une attention particulière mais vraiment pas celle qui aurait du répondre à sa demande.. L'intistutrice de CP lui donnait des feuilles d’exercices écrites en cursives (comme par hasard) et des pages de calculs avec l'interdiction d'utiliser des jetons, heureusement on ne pouvait pas lui retirer ses doigts. Le premier jour, Rayane a rempli des pages de calculs, heureux mais seul.

En le voyant sourire, j'ai cru que c'était gagné mais non, le lendemain, il déchantait de nouveau, il apprenait vite à lire la cursive mais se sentait comme un paria, il aurait fallu qu'il soit comme les autres, qu'il rentre dans le moule de ce que l'école attendait de lui...

La psychologue ne trouvait pas utile de lui faire passer un test, L'école attendait un chiffre, une preuve pour enfin répondre à nos demandes... J'ai alors vu plusieurs psychologues mais Rayane n'a plus jamais accepté de passer un test qui cette fois aurait été celui qu'on utilise pour les enfant dès 6 ans..

Rayane été en dépression, il pleurait à longueur de temps, hurlait sur le chemin de l'école et pourtant j'avais un deal à respecter, un accord avec la psy et l'école, j'étais tenue de l'y conduire jusqu'au 22 mai, je l'ai fait en me retrouvant parfois aux urgence avec Rayane tant il somatisait.

Je croyais que c'était dans son intérêt, si je n’ai pas fait de bourrage de crâne pour mon fils, on m'en avait fait à moi me culpabilisant du savoir de Rayane.

A la fin de la réunion du 22 mai, j'ai retiré mon fils de l"école, nous n'en pouvions plus et j'ai commencé à cherché une école avec pour unique but, une inscription direct en grande section.

Je l'ai trouvé en la personne d'un ancien professeur de mon aîné devenu directeur, il m'a crue sur paroles et Rayane est redevenu un enfant heureux, cependant il a continué à refuser les tests malgré un suivi par le PMS de l'école.

Si vous voulez savoir la suite, je posterai plus tard.
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyLun 29 Oct - 17:40

C'est flippant affraid

Oui on a envie de connaitre la suite. ytgf

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Enalynne

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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyMar 30 Oct - 9:10

Merci,

Oui c'est flippant et encore, je t'ai épargné des détails sur la façon dont mon bébé a été traité dans cette école qui était malheureusement aussi celle de son frère.

Quand j'ai retiré Rayane de l'école en cours d'année, il venait juste d'avoir 4 ans... j'ai arrêté de travailler pour pouvoir le garder à la maison.

Mais voilà, cette année là, le directeur s'est vengé sur Nick, mon aîné qui était en sixième et défendait son frère.

En Belgique, la sixième est une année très importante, à la fin de celle ci, les enfants passent une épreuve nationale et obtiennent le Certificat d'Etudes de Base, sans ce certificat, les portes des écoles secondaires ne s'ouvrent qu'avec restriction.

Le directeur au cours de l'un de nos nombreux entretiens m'a dit textuellement que Nick n'aurait pas ce CEB, qu'il ferait tout pour ça et refuserait de le signer... J'étais estomaqué et tout ça parce que son petit frère le désorientait, pour lui c'était sûr... Rayane n'était qu'un enfant poussé à l’extrême.

En sixième, Nick était le seul a trainé dans la cour de récréation le midi, son professeur reprenait les élèves en classe largement une demi heure avant la reprise des cours afin de leur expliquer les matières de l'examen, le déroulement,... Nick n'avait pas le droit d'assister à ces cours de préparation, il fallait qu'il échoue.

Et ce fut encore pire après le 22 mai, Nick a été malade et quand il est revenu, les enfants de sa classe avaient reçu l'interdiction de l'aider à mettre ses cours en ordre, encore une fois, il se trouvait pénalisé et rien n'y a fait.

La psychologue spécialisé en haut potentiel ne voulait plus rien faire, ni pour rayane qui de toute façon n'allait plus à l'école... Ni pour Nick en qui elle connaissait également une intelligence supérieur à la moyenne, il avait passé le test au lieu de Rayane quand celui ci devait être quand même payé (150 euros) en lieu et place de Rayane qui avait refusé de le faire.

Son rôle était pourtant d'aider les enfants à haut potentiel à s'intégrer à l'école mais elle ne s'est pas du tout occupé de Nick.

J'ai travaillé avec Nick à la maison en me basant sur les épreuves de l'année précédentes et au grand dam du directeur, Nick a réussi haut la main et il s'est vu dans l'obligation de signer son diplôme.

Puis ce fut les vacances pendant lesquelles Nick évitait toute activité scolaire alors que Rayane noircissait des pages et des pages.

Il avait un Pc et tous les jeux éducatifs de son âge y était passé, il avait à 4 ans un niveau de deuxième primaire (CE1) et se plongeait à corps perdu dans l'étude, les documentaires, l'écriture qu'il avait très jolie à cet âge.

Rayane savait qu'à la rentrée il serait en troisième maternelle (GS), dans une autre école et bien qu'il aurait voulu entrer en primaire semblait satisfait...

Pourtant le mal avait été fait dans cette école où il avait dépéri, Rayane était devenu plus dissimulateur que jamais...

Dès la rentrée, il s'est fondu dans le moule de ce que l'on attendait de lui, il souriait mais ne s'éclatait pas n'osant pas approcher le coin lecture pourtant libre d'accès, il n'osait plus rien montrer de ses capacités mais réussissait tout ce qu'il entreprenait sauf le découpage car il avait peur des ciseaux.


Pour savoir pourquoi il avait peur des ciseaux, il faut remonter à ses quatre mois alors que pendant que je cuisinais, son père s'est mis en tête de lui couper les oncles, sans m'en avertir bien sûr et au lieu d'utiliser les ciseaux spéciaux ou son coupe ongle de bébé, il a pris les ciseaux à ongles normaux et a légèrement entaillé un doigt de Rayane qui a hurlé.
A dater de ce jour, Rayane hurlait dès qu'il voyait une paire de ciseaux et lui couper les ongles est devenu une épreuve de force, encore aujourd'hui malgré ses douze ans.

Alors tenir lui même des ciseaux, c'était hors de question. Ce n'était heureusement pas ça qui allait l'empêcher d'entrer au CP l'année suivante.

Très vite, malgré ses dissimulations qu'il ne pratiquait absolument pas dans les locaux du PMS, Rayane s'est adapté avec de très bons travaux mais sans briller, son institutrice ne voyait rien de plus que chez ses autres élèves mis à part le fait qu'il avait un an de moins.

Rayane allait très bien, enfin, il mangeait, dormait, ne parlait plus à ses amis imaginaires, bizarres d'ailleurs ses amis

J'aurai dû en parler avant mais il s'est passé tellement de choses quand Rayane allait si mal à l'école, il voyait des sphères de lumière, dans la cuisine ou parfois dns le salon... Je rentrai du travail le matin et je le trouvais souvent levé, à genoux dans la cuisine, les bras levés, parlant à ses choses dont j'ai oublié le nom mais ses conversations en aurait surpris plus d'un. Avec ces orbes, invisibles pour moi, il parlait des dinosaures, de l'espace, de l'école et continuait tant qu'il n'avait pas remarqué ma présence. Depuis combien de temps était-il agenouillé sur le sol froid alors que son père et son frère dormaient encore.
Je faisais un bruit discret pour ne pas le faire sursauter, il se retournait, me regardait, disait au revoir à ses apparitions et me disait d'une voix désespérée "Pas l'école maman, s'il te plaît"... Le coeur en lambeaux, je lui répondais qu'il fallait qu'il y aille car on avait un contrat avec l'école, je lui racontais tout ce qui avait été encore et toujours vainement promis à l'école en lui promettant que j'irai voir le directeur pour lui rappeler ses promesses... Résigné, mais pas rassuré au creux de mes bras, on allait réveiller son frère pour se préparer pour l'école, la suite vous la connaissez, la fièvre ou autre, les cris, les pleurs sur le chemin de l'école où il se débattait dans mes bras.

Cette année là, il m'arrivait encore de le trouver à genoux très tôt le matin et lorsqu'il m'a entendu, il avait des larmes dans les yeux "ils sont partis pour toujours" m'a t-il dit "On va à l'école"
Tant qu'il allait bien, je ne l'ai plus trouvé réveillé si tôt et surtout il ne parlait plus dans le vide.

Ce n'est que vers l'âge de huit ans que je lui ai dit que je ne voyais rien de ses orbes qu'il avait imaginé ou pas...

A l'école, c'était le bonheur, admis au cours d'anglais bien qu'il n'avait pas l'âge mais se trouvait en GS, il s'amusait sans doute moins qu'il ne l'aurait fait s'il n'avait pas tant souffert les années précédentes...



A la maison par contre, son père supportait de plus en plus mal les différences de son fils mais exigeait le meilleur de lui. Musulman, il lui avait appris les sourates qu'un enfant ne doit connaître qu'à six ans et souvent, le vendredi, il le gardait à la maison pour aller à la Mosquée, Rayane l'y suivait, bon gré, mal gré jusqu'à ce qu'il fasse une petite erreur en récitant une sourate et s'est fait tapé sur les doigts, je ne l'ai pas su de suite car les femmes sont "personna no grata" à la Mosquée.


Un vendredi, début décembre, Rayane ne voulait pas allé à la Mosquée, pour son père, je l'avais habillé et revêtu de sa grosse doudoune d'hiver car il faisait très froid.

Rayane dans mes bras s'agrippait à moi, me griffant sans le vouloir, son père l'a pris de force dans ses bras et là Rayane se débattait et hurlait comme il l'avait fait pour l'école. J'ai essayé de raisonner son père de le laisser à la maison et également essayé de raisonner Rayane mais son père s'est fâché, il lui a hurlé dessus ce qui a bien sûr décuplé la crise de Rayane.

(Attention dans les prochaines lignes âmes sensibles s'abstenir mais je dois les écrire)

Spoiler:

Le temps cicatrise les blessures et Rayane est retourné à l'école après Pâques, j'étais persuadée qu'il ne pourrait pas entrer au CP avec trois mois d'absences.
Mais Rayane suivait sans soucis, il avait juste régressé pour certaines choses comme s'habillait seul, manger seul,... Par contre tout ce qui touchait à l'intellect était normal, il lisait et calculer se passionnant pour les documentaires mais toujours en dissimulant ce qu'il savait vraiment.
Il avait perdu confiance en l'adulte surtout les hommes et refusait à présent de voir le monsieur du PMS qu'il adorait auparavant, l'organisme a compris et Rayane a été suivi par une femme.

Sa régression s'est accentué, je ne l'ai pas vue, je croyais que c'était pour des câlins supplémentaires qu'il refusait de s'habiller, je n'avais pas compris que ce n'était pas que ça... J'ai pris l'habitude et jusque largement l'âge de dix ans, je l'ai aidé à s'habiller.
En parallèle, il faisait moins d'activités scolaires à la maison, ses cahiers qu'il affectionnait tant,il les délaissait et ça me rassurait au lieu de m'angoisser, il apprenait enfin à jouer réellement.

L'institutrice s'inquiétait car Rayane en récréation devenait désobéissant, elle avait beau s'égosiller, Rayane ne l'écoutait pas et soudain le verdict est tombé à la visite médicale, il entendait mal.

Je ne voulais pas y croire, il avait depuis toujours une diction parfaite, comment pouvait-il être sourd.
Convaincue de l'erreur, j'ai vu un ORL qui a confirmé que depuis des années Rayane n'entendait que comme une personne de quatre vingt ans. Il avait toujours les tympans rouges, bébé, mais ne souffrait pas et ces otites séreuses, insidieuses avait accumulé une quantité de sérosité derrière le tympan ce qui l’empêchait de vibrer, ce n'était pas dû à sa chute.
Très vite Rayane a été opéré et a retrouvé une audition parfaite, plus que parfaite, à son dernier audiogramme, il entendait des sons que l'oreille humaine ne peut percevoir normalement.

Très vite, Rayane est devenu obéissant, il semblait de nouveau heureux et était admis au CP pour l'année suivante

L'institutrice du CP n'en voulait pas, elle ne comprenait pas pourquoi on voulait lui mettre un enfant de tout juste 5 ans dans sa classe, pour elle c'était encore un petit de maternelle.

Son entrée au CP se fera dans mon prochain poste.
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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyMar 30 Oct - 13:58

Et bhé ..

Les Orbs existent bel bien ,découvert récemment grâce aux appareils numériques mais personne ne sait réellement ce que c'est .
j'essaierai de faire un post la dessus.

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MessageSujet: Re: Phobie scolaire : quand l’école fait peur   Phobie scolaire : quand l’école fait peur EmptyMar 30 Oct - 16:15

Je sais qu'elles existent, j'en ai vu une verte récemment mais Rayane discutait réellement avec elles, ce qui est pour le moins étrange

Merci^^
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